1 février 2024 • ACTUALITÉS
[Portrait de mois] Rencontre avec Aissata Kone, auxiliaire socio-éducative chez Crescendo
Quel est votre parcours ?
Petite, je voulais être sage-femme. En grandissant, je me suis vite rendue compte que je n’étais pas à l’aise avec la vue du sang alors j’ai décidé de poursuivre des études de secrétariat en Côte d’Ivoire. J’ai passé un BEP, un BAC pro puis un BTS en secrétariat bureautique. J’ai ensuite travaillé en tant que secrétaire dans différents domaines : l’agro-alimentaire, l’expertise en sécurité incendie, le bâtiment.
C’est la maternité qui m’a poussée à me questionner sur les enfants, à essayer de comprendre leur évolution, les particularités de chacun. Après plusieurs années consacrées à l’éducation de mes trois enfants et riche de cette expérience, j’ai débuté une formation dans la petite enfance à Paris. Elle m’a plu et correspondait à ce que je cherchais : sortir de la monotonie que j’avais ressentie dans le secrétariat, tout en étant dans un travail où le relationnel est important, en contact d’enfants dont l’innocence et l’honnêteté me touchent particulièrement. J’ai obtenu mon CAP en juin 2022. Durant cette formation, j’ai effectué deux stages pratiques en école maternelle en tant qu’ATSEM et en crèche. Depuis octobre 2022, je travaille à la crèche Martin en tant qu’auxiliaire socio-éducative dans la section des explorateurs (bébés / petits).
Parlez-nous de votre métier.
Mon métier d’auxiliaire est passionnant et difficile à la fois. Passionnant car je travaille avec des enfants de différentes personnalités, qui ressentent beaucoup d’émotions. C’est très riche de vivre cela avec eux. Je les accompagne dans leur développement cognitif, langagier, physique et moteur, mais aussi social et affectif : j’en suis très fière.
Les familles aussi sont très différentes et investissent la crèche de plusieurs manières. Elles ont parfois besoin d’être accompagnées, rassurées, conseillées.
Mon métier est également difficile. Il faut travailler sur la communication entre collègues, avec les parents ou sur sa posture en permanence. Il met aussi à l’épreuve physiquement : les postures adoptées tout au long de la journée, bercer les bébés, se baisser, peuvent créer des troubles musculaires. Enfin, les horaires variables obligent à s’organiser, notamment, lorsque l’on a une vie de famille.
Qu’est ce qui fait la différence chez Crescendo ?
Lorsque je compare Crescendo au groupe de crèches dans lequel j’ai effectué mon stage, l’offre de formation fait vraiment la différence. Ces formations sont facilement accessibles et permettent d’enrichir nos connaissances pour évoluer professionnellement. En septembre, j’ai pu suivre une formation sur le geste associé à la parole, et ça a vraiment enrichi ma posture face aux enfants.
Un projet particulier vous tient à cœur ?
Deux choses me tiennent particulièrement à cœur : la question du geste associé à la parole, déjà mise en place à la crèche Martin mais pas suffisamment suivie et accompagnée selon moi. Il faudrait que cela soit réalisé par tous les professionnels de la structure et former chaque nouvel arrivant. Mon second grand projet est la VAE d’auxiliaire de puériculture que j’aimerais avoir validé l’année prochaine.